BIO
Jean-Michel Leclerc détient une maîtrise en beaux-arts de l’Université Concordia et un baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. En 2017, il est le lauréat du Prix Sylvie et Simon Blais pour la relève en arts visuels. Ses oeuvres ont été exposées au Québec, à Toronto et à Baltimore ; elles font partie de collections particulières au Canada et en Europe.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
À travers une pratique de la sculpture et de l'image, Jean-Michel Leclerc cherche à établir un rapport de connivence avec le passé et à développer des stratégies de relecture de l'histoire.
S'intéressant principalement à la période de basculement vers la modernité et plus particulièrement à l'histoire de la première partie du 20ème siècle, il se questionne les modes de production de masse et la fonction énonciative et symbolique de l'objet utilitaire et domestique tout comme les notions de double et de savoir-faire traditionnel.
En privilégiant une approche sensible et orientée vers la quotidienneté, l’artiste tente de comprendre comment un objet ou une image peuvent être investis d’une présence et de quelle façon il est possible d'en réactiver la charge narrative. Son travail agit donc comme un espace d'exploration et de mise en forme de la mémoire et de l'invisible par des moyens simples en proposant un autre regard sur l'histoire et le passage du temps.
PROJET
Le projet de Jean-Michel Leclerc examine, à travers l’objet fabriqué, recréé ou réparé, les notions de valeur, de richesse et de soin. L’artiste compte réaliser une série de pièces sculpturales en se basant sur une variété de périodiques populaires, d’encyclopédies et d’ouvrages sur l’économie domestique, publiés avant la fin des années 1940. Seront abordés, à travers ces pièces, la réappropriation de techniques traditionnelles, le « bricolé » et la débrouillardise dans l’expérience domestique québécoise.
Ensuite, ces objets serviront à réaliser une série d’images rappelant certaines techniques d’impression offset utilisées dans les ouvrages consultés. L’artiste souhaite amorcer, avec le public, un dialogue autour des questions soulevées par sa démarche et par les techniques auxquelles il aura recours.