_Bio Lorraine Simms a exposé ses œuvres à travers le Canada et les États-Unis. Ses peintures et dessins ont été présentés dans le cadre d'expositions institutionnelles, notamment au Musée canadien de la nature (Ottawa), au Musée Redpath (Montréal), au Beaty Museum of Biodiversity (Vancouver), à l'Illingworth Kerr Gallery (Calgary) et à la Beaverbrook Art Gallery (Frederiction). Elle a participé à des résidences remarquables, notamment au Massachusetts Museum of Contemporary Art (2017), et a bénéficié d'un accès privilégié aux collections privées de l'American Museum of Natural History de New York (2018, 2019), où sa série de dessins actuelle Shadowland a débuté. En 2023, elle a été invitée à poursuivre ses recherches en dessin au Musée canadien de la nature et au Musée Redpath. Elle est titulaire d'un AOCA de l'Ontario College of Art and Design de Toronto et d'une maîtrise en beaux-arts de l'Université Concordia de Montréal. Lorraine Simms est basée à Tiohtiá:ke/Montréal.
_Démarche La pratique de Lorraine Simms s'inscrit dans le cadre de réflexions contemporaines sur la nature. Les formes animales apparaissent dans ses peintures, dessins et sculptures depuis plus de trente ans. Ses œuvres explorent notre relation à la nature en examinant la manière dont les animaux sont perçus et représentés dans notre société. Son travail cite différentes traditions picturales représentatives, allant de la nature morte aux illustrations scientifiques, pour y questionner les idées dissimulées.
_Projet Le projet de Lorraine Simms consiste à réaliser de nouveaux dessins issus de ses recherches au Musée canadien de la nature à Ottawa et au Musée Redpath de Montréal. Empruntant à ces collections d'os et de peaux d'espèces menacées et disparues, l'artiste dessine méticuleusement les ombres projetées de ces spécimens. Réalisées avec précision, ces images-esprits offrent une représentation inattendue et surprenante du monde naturel. Superposées les unes aux autres, ces ombres créent une sensation de mouvement subtil qui évoque l'esprit, ou le fantôme, de chaque animal. En tant que transcriptions directes, ces dessins maintiennent un lien indélébile avec le monde matériel. Cette relation indicielle nous permet de considérer ces œuvres comme des témoignages de disparition, à la fois d’un animal singulier et de son espèce. Avec ces œuvres elle propose d’autres modes de connaissance basés sur la révérence, l’empathie et la connexion.
Crédit photo : Michael Smith