Cérémonie haute en couleurs où nous saluons l’arrivée des artistes en ville ! Joignez-vous à la fête !
Cérémonie haute en couleurs où nous saluons l’arrivée des artistes en ville ! Joignez-vous à la fête !
Luc Courchesne est un pionnier des arts numériques. Au fil de sa carrière, il a créé des oeuvres engageantes qui lui ont mérité des récompenses prestigieuses, plus de 180 expositions à travers le monde et une place au sein des grandes collections. Plus que jamais, deux questions fondamentales se posent : Où suis-je ? Qui suis-je ? Les projets Apparitions, Ontologies éphémères et Vienne claire-obscure explorent ces questions dans un monde de plus en plus bouleversé par les algorithmes informatiques et les technologies en réseau. Cette conférence présente ces projets, les processus qu’ils mettent en oeuvre, les expériences qu’ils ambitionnent d’offrir et les enjeux qu’ils soulèvent.
Créé en 2006, Campus SAT est le volet éducatif de la Société des arts technologiques, un organisme soutenant les artistes de tous horizons dans leur appropriation des technologies numériques et encourageant à innover au plan technologique et par le dépassement de soi dans la réalisation artistique.
Lors du Symposium, des kiosques d’initiation permettront aux jeunes et aux adultes de découvrir la création vidéo en direct (Vjing), le mapping vidéo, ainsi que l’animation image par image.
Le projet de Michel Boulanger consiste à
prendre pour objet d’études l’espace d’atelier dans
le but de créer d’étranges prolongements de son
architecture et de sa mécanique. Il entreprendra
cette oeuvre comme une forme de dessin étendu dans l’espace, à la fois organique et très organisé, par l’intermédiaire d’un jeu de branches entrecroisées reprenant la manière qu’empruntent les logiciels de modélisation 3D pour créer des formes. Ce dessin volumétrique traduira une tension entre les forces du vivant et celles plus rationalisées de nos systèmes de vision par imagerie numérique.
Inventions technologiques et transformations du regard au XIXe siècle : photos et films d’archives commentés par des historiens et historiennes de l’art. France, 2021, 52 min • Réalisation / Director : Stefan Cornic • Documentaire / Documentary
Intitulé Plan Ligne Point – planer au-dessus de la continuité, son projet entend mettre en lumière la représentation graphique tentaculaire des réseaux des rues, des routes et, par lien causal, celui des fils électriques et des câbles qu’ils accompagnent. Pour réaliser ce projet, l’artiste effectuera des recherches de cartes géographiques et constituera un corpus de photos témoins. Elle fera également un travail photographique et audiovisuel en hélicoptère au-dessus de la ville. Ces photos et bandes audiovisuelles accompagneront une carte géographique du grand Baie-Saint-Paul présentant au sol des réseaux à l’aide de clous et cordes colorées.
Le projet d’Oli Sorensen est intitulé Nuage, terme communément utilisé en informatique. Ce nuage (ou cloud) le fascine par ses multiples contradictions : le terme désigne un objet vaporeux, dont les contours irréguliers et mouvants englobent une infinité de procédés virtuels sur Internet. Par contre, tous ces procédés sont exécutés par un ensemble aussi vaste d’appareils tangibles qui exercent un impact matériel sur les conditions financières, psychologiques, sanitaires et écologiques de nos sociétés. L’œuvre comprendra une version tangible composée de peintures à l’acrylique et une version virtuelle réalisée en ligne avec de courtes animations NFT. L’artiste revendique que les procédés numériques ne sont pas si innovants que l’on croit, mais plutôt qu’ils s’insèrent dans un continuum évolutif en lien étroit avec leur héritage technique et social.
Artiste, membre du Regroupement des artistes en arts visuels du Québec (RAAV), Sandra Tremblay est aussi consultante et médiatrice culturelle. Ses projets artistiques favorisent l’inclusion sociale et valorisent la sensibilité poétique et l’imaginaire.
Lors du Symposium, elle proposera cinq ateliers de création qui questionneront nos relations avec le monde concret et le langage numérique. Les visiteurs pourront expérimenter par le dessin, le collage, le geste ou les mots comment le virtuel transforme leur rapport au temps, à l’espace et aux autres.
Le projet d’Irene Anton est une intervention-invasion de réseaux. Réalisées à partir de collants récupérés et réutilisés, les installations se composent d’environ 150 fins collants en réseau, remplis de nœuds (semblables à des ganglions dans le cerveau). Ces structures textiles sont un reflet de phénomènes contemporains, comme la mondialisation et le World Wide Web – notre « cerveau mondial » – qui relie le globe en entier. Le public sera invité à marcher sous les parties hautes de ce réseau et à s’y attarder. Il sera également possible de manipuler le matériel et, par l’interaction, de contribuer, en quelque sorte, à la création d’un réseau social.
Documentaire choc sur le pouvoir de contrôle des réseaux sociaux, dénoncé par d’ex-concepteurs qui tirent la sonnette d’alarme.
Écrans & Réseaux 2.0 est une plongée dans la matérialité de l’image et des écrans. Le projet de Serge Clément abordera aussi la notion des représentations codifiées dans le cinéma et procédera à une analyse ouverte de l’image dans ses déploiements. Il se situe au cœur du photographique dans ses heures numériques avec des images provenant des archives de l’artiste. Ces archives proviennent d’une recherche sur l’urbanité et d’une documentation de photogrammes ainsi que d’une reconstitution de la mémoire cinématographique de Clément. Dans la reconstitution d’un atelier, l’artiste souhaite discuter des rencontres aléatoires des images et des contenus révélés par ses rencontres avec le public.
Herman Kolgen discutera ici de l’évolution de son rapport aux nouveaux médias, des années 1980 jusqu’à ses réalisations récentes. Créateur d’oeuvres hautement technologiques, l’artiste nous éclairera sur son intérêt envers la Nature et sur ses recherches à la limite du perceptible, du visible et de l’invisible. Des oeuvres appuieront la discussion, qui questionnera le rôle de la technologie et son apport à la créativité. Herman Kolgen est un artiste autodidacte et multidisciplinaire. Ses installations et performances sonores et visuelles ont été présentées à la Biennale de Venise, Ars Electronica (Linz), Transmediale (Berlin), Mutek et Elektra (Montréal), Shangaï eARTS ainsi que dans plusieurs musées (MCAM, Centre Pompidou, MMCA -Séoul, MASS MOCA). Il a reçu plusieurs Prix, dont celui du Gouverneur général Vidéoforme (France) et Ars Electronica.
Le projet de Sylvie Laplante est une installation sonore qui diffusera une composition en multiples canaux conçue à partir de différentes sources sonores captées à Baie-Saint-Paul. Les enregistrements réalisés seront ensuite transformés par un montage qui fragmente, déplace, étire, condense et recolle ces bandes en de nouvelles compositions. Dans l’interface du montage, les sons captés deviennent visuels sous la forme de bandes colorées de différentes longueurs qui représentent les ondes sonores des enregistrements. Dans un lieu de diffusion, les compositions joueront indépendamment, simultanément et en boucle dans un jeu de décalage constant. Le public sera invité à partager le récit qui surgit de son expérience de l'installation sonore.
Fondé en 2017, le Musée ambulant a pour mission de rendre l’art accessible en allant à la rencontre des publics là où ils se trouvent. Il présente partout au pays des activités de diffusion et de médiation qui proposent un contact direct, interactif et riche avec les oeuvres d’art.
Lors du Symposium, le Musée ambulant vous invite à découvrir Secrets des bois, un parcours interactif permettant de plonger dans la magie des œuvres de Marie‑France Tremblay grâce à une application de réalité augmentée. Présenté dans le sentier situé derrière la Maison Mère (63, rue Ambroise-Fafard, Baie-Saint-Paul) tous les matins, entre 10h et midi.
Lors du Symposium, le Musée ambulant vous invite à faire l’expérience de son Super Véhicule d’Immersion Artistique (S-VIA) en créant une œuvre en réalité virtuelle! À travers la découverte de la série d’oeuvres manipulables Les Fées de l’artiste Fanny Mesnard, nous vous invitons à créer votre propre petite sculpture qui pourra ensuite être numérisée, puis téléportée dans des casques de réalité virtuelle pour vous permettre de poursuivre la création, seul.e. ou en famille, dans l’univers numérique!
Le projet de Sébastien Lafleur prend la forme d’une installation interactive regroupant sculpture cinétique, art vidéo et projection de mapping vidéo. Mettant de l’avant l’expérience esthétique et expérimentale qu’offre l’apport de technologie aux environnements bâtis, cette œuvre pose un regard sur la relation que nous entretenons avec les espaces connectés, la domotique et l’architecture à l’ère du numérique. Elle invitera les visiteurs à entrer en interaction avec l’espace et les objets. Grâce à différents capteurs de mouvement, circuits électroniques et capteurs tactiles, il sera possible de modifier les visuels et l’ambiance de l’installation par le contact avec des objets et en se déplaçant. Les interventions permettront d’activer le mouvement d’une sculpture cinétique et de transformer, en temps réel, l’ambiance sonore, les couleurs des lumières et le visuel des projections vidéo.
Oscar des meilleurs effets spéciaux (2016), ce film met en scène une androïde, création de l’intelligence artificielle, et le rapport troublant entre humain/machine.
Le projet de Marilyne Busque-Dubois vise à mettre en lumière la rencontre entre deux types de connexion : celle du numérique et celle de la nature. L’artiste créera un BioBlitz Charlevoix dans le portail INaturalist afin d’y compiler ses photos d'organismes sauvages de la région. Le public sera invité à faire de même et à partager le sentiment vécu au moment de l'observation ou durant cette période de leur vie. De courts poèmes (haïkus) reflétant la relation entre ces sentiments et les espèces observées seront créés et inscrits sur un tissu représentant une chute. Au pied de celle-ci, se trouveront quelques cailloux sur lesquels l’artiste aura transféré certaines des photos ; le tout créera une installation participative présentant les traces que nous laissons sur le web comme autant de fossiles.
Cet entretien entre Yves Gingras et Anne Beauchemin abordera des liens qui se sont tissés dans l’histoire entre l’art, la science et la technologie. À partir de l’histoire des sciences et de l’histoire de l’art, ils jetteront d’abord un regard sur des exemples éloquents du passé pour aborder ensuite des aspects de la face cachée de la science, de la technologie et de l’art dans le monde actuel. Yves Gingras est professeur d'histoire et de sociologie des sciences au département d’histoire de l'UQAM et directeur scientifique de l'Observatoire des sciences et des technologies (OST). Il a publié plusieurs ouvrages qui lui ont valu, en 2018, le prix du Québec Léon-Gérin en sciences humaines et sociales. En 2019, il fut nommé chevalier de l’Ordre national du Québec, qui soulignait son talent de vulgarisateur.
Le projet de Syllad s’intitule TRANS-HUMANCE, volet Baie-Saint-Paul –- Les arbres nous observent et se disent : « Pauvres humains… ils sont complètement déconnectés!» Art numérique, sculptures 3D, fibres optiques et action citoyenne sont les composantes du projet. Les sculptures nommées RACIEL seront créées à partir de branches d’arbres du territoire de Baie-Saint-Paul et reliées par des fibres optiques diffusantes. Le public sera invité à identifier un arbre significatif pour eux dans la ville et à partager le lien qui les unit à cet arbre en particulier.
L’arrivée de l’ère numérique a été accompagnée d’une montée en force des réseaux sociaux, où les plateformes jouent d’inventivité pour trouver des manières toujours renouvelées de nous connecter les uns aux autres. Cependant, toutes ces publications, ces « stories », ces mentions « J’aimes » et ces partages créent-ils réellement du lien? Et surtout, nous permettent-ils de rester en contact avec nous-même?
Avec cette activité, le Symposium vous invite à vous reconnecter à votre expérience de l’art en exprimant avec le médium de votre choix (dessin, peinture, écriture) ce que vous retenez de cette 40e édition. Par la suite, vous pourrez ajouter votre création à une toile-réseau bien tangible, constituée de cordes. Ainsi, vous pourrez lier votre propre vécu à celui des autres visiteurs, dans un ensemble interconnecté.
Avec ce projet, Carolyne Scenna souhaite inviter le public à entrer dans la fabrication d’images destinées à constituer une œuvre ; d’abord dans la production d’animations expérimentales numériques et dans le déploiement d’une installation immersive. Les séquences d’animation seront produites à partir d’assemblages d’objets qui feront écho au phénomène de la réponse autonome sensorielle culminante, soit la sensation agréable ressentie au niveau du crâne en réponse à un stimulus. Les vidéos faites spécifiquement pour provoquer ce type de sensation sont fascinantes de par leur intimité, leur esthétique et leur format qui imite souvent une démonstration pratique. L’installation sera composée à la fois des œuvres et d’une vidéo découlant des séquences d’images réalisées. Différents dispositifs hyperboliques viendront déstabiliser la continuité de la lecture des œuvres.
Le projet de Vasilis Vasili est une interprétation sculptée d’une caméra numérique. Une bonne part de son travail repose sur la notion de peur. La peur est une situation ou une émotion qui met en action l’être humain qui cherche dès lors à se créer un environnement protectif. À certains égards, cette protection peut également devenir agressive. L’art est un outil utilisé pour « tromper » la peur. Les tours de guet sont des espaces permettant de surveiller l’environnement et de rester à l’abri de l’ennemi. De nos jours, les tours de guet sont les caméras numériques installées aux murs. Toutes les organisations et toutes les personnes essaient de préserver ce qu’elles construisent. Par ce projet, l’artiste partagera avec le public sa vision philosophique de l’art, de la vie, de la peur et de la mort.
Entrevues avec les premiers créateurs de musique électronique qui portent un regard constructif sur les liens entre art et technologie.
À travers son projet intitulé L’Ancêtre, Patricia Lortie pose un geste symbolique et fait revenir le carton à sa forme d’arbre. La sculpture sera construite en carton ondulé selon un processus de son invention et sera accompagnée d’une projection vidéo. Les visiteurs pourront la toucher et la prendre dans leurs bras afin de nous rappeler notre interconnexion primordiale avec le monde naturel. La fabrication de la sculpture nécessitera la collecte de carton recyclé ondulé. L’appel au public aux fins de collecte de carton viendra tester, à l’échelle locale, l’interconnectivité offerte par les réseaux numériques. Cette invitation incite les gens à poser un regard sur leur consommation et crée une connexion réelle entre l’œuvre et l’individu. À travers l’utilisation de carton recyclé, l’artiste s’interroge sur notre rapport à la surconsommation et notre utilisation de la forêt pour soutenir l’industrie du magasinage en ligne.
Remise de la Bourse Jean-Claude-Rochefort de l’UQAM Créée à la mémoire de cette importante figure de l’art contemporain au Québec, cette bourse récompense les étudiants en histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal qui se démarquent par leurs recherches sur l’art contemporain. Les visiteurs du Symposium sont invités à venir rencontrer le lauréat 2022 de la Bourse Jean-Claude-Rochefort. Natif de St-Hilarion et décédé en 2010, Jean-Claude Rochefort a vécu dans la région de Charlevoix ainsi qu’à Montréal, où il a travaillé à titre de critique d’art (Le Devoir, Spirale, Vie des Arts) et de conservateur indépendant.
Le projet d’Hédy Gobaa s’intitule Lorsqu’ici devient là-bas. Dans la mondialisation actuelle et étant lui-même migrant, l’artiste a la sensation que le lieu est ce qui nous échappe aujourd’hui. Qui de nous peut encore prétendre rester fidèle au lieu où il a grandi ? Se servant de l’ordinateur pour préfabriquer ses peintures, l’artiste créera des paysages hybrides à partir de paysages de Tunisie et du Québec, en utilisant la superposition, l’intégration d’éléments, les découpages et les manipulations de formes et couleurs. Il aimerait rendre compte du fait que le regard du voyageur interconnecté, habitant plusieurs lieux, est hybride ; qu’il superpose les clichés les uns sur les autres ; qu’il les accumule, efface des choses et crée une sorte de déformation monstrueuse.
Présentation des oeuvres réalisées pendant le 40e Symposium.
C’est tout en musique que sera soulignée la fin de cette 40e édition du Symposium : venez faire la fête avec Qualité Motel ! Ce groupe électro-pop québécois, dont la réputation de machine de scène n’est plus à faire, offrira un spectacle de clôture qui vous en mettra plein la vue et les oreilles !