_Bio Artiste des arts visuels, médiatiques et numériques, Marie-Hélène Parant détient une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’UQAM et développe un langage artistique à travers la création d’outils numériques et interactifs pour des environnements participatifs d’installations ou de performances. Elle a coordonné des évènements numériques au Canada et à l’étranger à travers SHARE MTL, un organisme qu’elle a cofondé en 2005.
_Démarche Le travail artistique de Parant investit la programmation interactive jouant sur une sémantique du transitionnel. Sa démarche présente également un axe poétique portant sur l’équilibre précaire qui marque notre relation avec l’environnement. Ses oeuvres performatives et installatives nous convient à des mondes qui apparaissent, s’animent, nous englobent, et qui se créent à travers la présence et les caractéristiques de l’attention des visiteurs. — Pendant sept ans, Parant s’est engagée dans un voyage fascinant mariant l’art, la technologie, l’exploration du territoire et des communautés, l’information et le militantisme environnemental qu’elle a dépeints dans Fluxus∞. Cette oeuvre interroge la conception d’une distanciation entre nature et culture. L’artiste souhaite inclure le visiteur dans sa création de différentes manières, notamment par une présence accrue de la prise de parole et de l’action citoyenne sur les médias sociaux, en plus de contribuer à un impact dans le positionnement de nos sociétés par rapport aux enjeux de l’environnement.
_Projet L’art change-t-il le monde ? L’artiste ose croire que son engagement pour la cause d’Anticosti (création d’une page Facebook et dépôt de deux pétitions contre la fracturation du pétrole et du gaz de schiste) a participé à influencer le cours des choses et à conscientiser la population. Le débat sur les changements climatiques et la protection de l’eau se poursuit dans l’actualité. Dans certaines régions du Québec (en Gaspésie, au Lac Saint-Jean, dans Lotbinière et la vallée du Saint-Laurent), des citoyens sont inquiets et divisés par des projets d’exploitation des hydrocarbures. — Pour le Symposium, Marie-Hélène Parant suivra les actualités environnementales signifiantes du jour et participera aux discussions connexes dans les réseaux sociaux. Elle réalisera également des entrevues avec les visiteurs qui le souhaitent au sujet de leur perception des changements climatiques avec de courtes questions autour du concept de solastalgia (impact psychologique entraîné par la dégradation de l’environnement).