_Bio Josiane Roberge est une artiste visuelle, cinéaste et vidéaste. Elle a présenté son travail en Amérique et en Europe dans le cadre de divers évènements et expositions tels que la Manif d'art 7, les Rendez-vous Québec Cinéma, Art Souterrain, Phenomena, le Festival International de Documentales Santiago Alvarez in Memoriam (Cuba) et Québec/Nantes, dialogue en arts visuels (France). En plus de sa pratique artistique, elle travaille activement à titre de réalisatrice et monteuse vidéo à Québec.
_Démarche Josiane Roberge explore le caractère impalpable de la rencontre de soi et de l’autre à travers les médiums de la vidéo, de la photographie et de la performance. Ses œuvres mettent en scène des personnes étrangères à l'acte de création (des non-acteurs) et « pointent du regard » leurs états d’être et leurs mouvements intérieurs. Dans leur mise en images, l'artiste vise la sobriété et la simplicité, afin de laisser tout l’espace à ce qui peut s’y déployer par la contemplation. Par le minimalisme de ses œuvres, Josiane Roberge cherche à dévoiler des nuances cachées ou non entendues de l’expérience humaine, une porte invisible qu'elle tente de traverser avec ses propositions.
_Projet Dans le cadre du symposium, l'artiste produira une œuvre vidéographique et photographique visant à rendre visibles différentes dispositions de l’esprit humain. Celle-ci sera composée d'une série de portraits mettant en valeur la richesse de l’espace métaphorique flottant au-dessus de nos têtes, lieu suspendu où cohabitent le vide, le plein, l’encombrement et le vaste.
L'artiste se laissera inspirer par la rencontre de personnes de la région de Charlevoix, qu'elle mettra en scène en les entourant de différentes matières (douces ou rudes, fournie ou spacieuse) liées à des concepts particuliers. Par ce dispositif, Josiane Roberge cherchera à plonger dans l'intimité de chaque visage et à en faire émerger diverses expériences humaines. Grâce à ces portraits, elle espère créer des images fortes, susceptibles de parler à l'inconscient des spectateurs.
Crédit photo : Josiane Bernier