Une soirée d'activités variées sera organisée pour célébrer le lancement du Symposium 2024 ! Plus de détails à venir.
Une soirée d'activités variées sera organisée pour célébrer le lancement du Symposium 2024 ! Plus de détails à venir.
Nos médiatrices sont sur place sur les heures d'ouverture du Symposium (du mercredi au dimanche de midi à 17h) pour vous accompagner dans vos rencontre avec nos artistes !
Les artistes Geneviève Rocher et Éric Filteau agrémentent la salle principale du Symposium de leur œuvre En suspension pour toute la durée de l'événement. Ils seront présents le samedi 27 juillet afin de présenter leur œuvre aux visiteurs.
Les éléments moulés qui constituent la sculpture sont faits de mycélium qui est la racine du champignon. Pour recréer les conditions optimales de la culture hors sols du mycélium et en contrôler sa croissance, les artistes utilisent un substrat composé de sciure de bois. Celui-ci est inoculé avec un champignon puis mis dans un moule où le mycélium commence à se développer dans la sciure. Ses racines forment un tissage serré qui, au terme de sa croissance, devient un matériau solide. Après une dizaine de jours, la pièce est démoulée et mise à sécher pour arrêter le développement du champignon et rendre le matériau durable. Afin d’obtenir des éléments uniques, ils ajoutent au substrat de base en quantité variable et selon la pièce, des papiers ou des tissus peints de différentes couleurs.
Visite des ateliers en compagnie de Anne Beauchamps, directrice artistique.
Tout au long du Symposium, les samedis et dimanches, à 14h00 (sauf le samedi 24 août)
Nombre de places limitées : réservation sur place.
Marie-Jeanne Musiol explore des phénomènes de nature énergétique et assemble un vaste herbier avec les empreintes lumineuses des plantes qu’elle saisit dans les champs électromagnétiques. Sa recherche alliant intuition et expérimentation révèle aussi les images miroirs du cosmos impliées dans la couronne des feuilles.
Ses oeuvres s’inscrivent dans la longue histoire des fusionnements de l’électricité et de la photographie. Elles sont exposées sous forme de boîtes lumineuses, d’installations et de vidéos dans les galeries et les musées au Canada et à l’étranger. Au cours de son entretien avec Anne Beauchemin, l’artiste-chercheure évoquera les figures de lumière qui traversent le vivant, les signatures énergétiques qui marquent toute chose et la dimension holographique de l’univers révélées à travers les plantes.
Animation : Anne Beauchemin, directrice artistique
La Dre Demelza Kooij présente trois courts métrages qu'elle a réalisés, chacun explorant le concept du "plus-que-humain". Elle montre comment Graminoids (2014) et Wolves From Above (2018) tentent tous deux d'établir une connexion viscérale et empathique entre le spectateur et les organismes non humains (herbe et loups). Elle présentera également The Breeder (2017), qui aborde comment notre appétit pour tout ce qui est mignon peut entraîner la défiguration des animaux de compagnie.
La présentation sera suivie d'une session de questions-réponses avec l'artiste, en anglais.
BIO Dre Demelza Kooij est réalisatrice et universitaire. Ses intérêts cinématographiques et de recherche portent sur la représentation d'autres mondes : les écologies marines, terrestres, célestes et les échanges entre les deux. Elle détient un doctorat en production cinématographique axée sur la pratique (2020, Université John Moores de Liverpool) qui se concentre sur l'empathie envers les animaux dans le documentaire. Elle est également titulaire d'une licence en archéologie (Université d'Amsterdam, 2008), d'une maîtrise en philosophie (Université d'Amsterdam, 2009) et d'une maîtrise en réalisation documentaire (Université Royal Holloway de Londres, 2010). Ses films ont été présentés dans des festivals de cinéma renommés, des conférences et des musées à l'international. Parmi les faits saillants, citons le prix du jury au 57e Festival du film d'Ann Arbor en 2019 pour Wolves From Above, ainsi que des projections au Festival du Nouveau Cinéma de Montréal, au Hamptons IFF, à l'Edinburgh IFF, au Musée finlandais de la photographie à Helsinki, au FACT de Liverpool et au Musée national d'art moderne et contemporain de Séoul [MMCA]. Jusqu'à récemment, elle était professeure associée en production cinématographique à l'université d'Édimbourg Napier. Elle a démissionné de ce poste pour achever son premier long métrage documentaire, Wolf Park, tourné au Québec au Parc Mahikan.
Lors des Apéros Artistiques, vous serez invité.es à découvrir l'univers d'artistes du Symposium. En vous inspirant de leur travail, nous créeront ensemble des oeuvres en lien avec la thématique de la soirée.
La thématique de cette soirée : Les végétaux
En compagnie des artistes : Andréanne Le. Hudon, Élisabeth Perrault et Rudy Nzongo Kumbu.
Cette suite de courts-métrages met en lumière différentes visions du rapport à la nature et à l’environnement, de la vision autochtone de la Terre-Mère à la nature comme source d’inspiration poétique. Il est question aussi de dérive technologique et climatique. Une lueur d’espoir transparaît dans l’évocation d’un retour souhaité à l’harmonie. La présentation des films animée par Anne Beauchemin, sera suivie d’une période d’échanges.
Une co-présentation du Festival international du film sur l’art (FIFA) et du Symposium (SIACBSP)
Lors des Apéros Artistiques, vous serez invité.es à découvrir l'univers d'artistes du Symposium. En vous inspirant de leur travail, nous créeront ensemble des oeuvres en lien avec la thématique de la soirée.
La thématique de cette soirée : Le règne animal.
En compagnie de lagomorphhh, Léa Boudreau et Lorraine Simms.
Planter des arbres est un puissant geste de création qui, traditionnellement, était laissé aux forestiers. De nos jours, des modèles mathématiques sont utilisés pour prédire la croissance et le rendement des arbres. Nous sommes devenus très efficaces pour répondre à nos besoins en fibre de bois. Mais les forêts nous fournissent bien plus que de la fibre de bois. Elles répondent à une multitude de besoins importants pour notre qualité de vie. Les arbres réduisent les îlots de chaleur urbains, filtrent l’air. Les forêts, essentielles à notre santé mentale, sont des alliées dans notre lutte contre les changements climatiques en séquestrant le carbone.
Dans le cadre de cette conférence, la plantation des forêts sera abordée sous l’angle de leur écologie et des défis auxquels elles font face, mais aussi dans l’idée d’intégrer l’art dans le geste de plantation. La beauté de la flore est fascinante avec ses formes diverses répondant si parfaitement à un vaste éventail de fonctions, avec les liens complexes et efficaces tissés entre les différents organismes formant une forêt. Comment recréer cette beauté complexe, si difficile à quantifier?
Bio
Isabelle Aubin est chercheure au Service canadien des Forêts et professeure associée à l’Université du Québec en Outaouais. Dans ses recherches, elle explore les impacts des perturbations imposées aux écosystèmes forestiers. Dans une démarche d’écologie comparative, elle aborde diverses problématiques de gestion forestière dans le but d’améliorer la façon dont nous évaluons et nous adaptons aux impacts des changements globaux sur l'intégrité des forêts. Ses recherches portent également sur la restauration des paysages perturbés.
Depuis maintenant plusieurs années, Angela Marsh observe des friches urbaines et leur évolution en myriade qui semble défier le conformisme et la toxicité du gazon parfait et des paysages bétonnés. Dans une temporalité patiente, le vivant recolonise avec une créativité éblouissante des pelouses en monoculture ainsi que des lieux post-industriels grâce à des processus complexes comme la phytoremédiation et la collaboration inter-espèces. Sur le site de la Maison Mère, à Baie-Saint-Paul, elle propose un nouvel aménagement convertissant une zone de pelouse tondue en friche-jardin avec l’ajout de plantes vivaces indigènes, afin d’entamer un processus de ré-ensauvagement passif dans le but de créer un lieu champêtre et pérenne pour tous les vivants, humains et autres. Lors de cette présentation, l'artiste vous expliquera sa démarche au sein même de l'oeuvre.
_Bio
Originaire de Montréal et de Toronto, établie à Québec, territoire huron-wendat non cédé du Nionwentsio, Angela Marsh crée des projets artistiques-écologiques-relationnels centrés sur l’apprentissage du vivant. Son projet de friche, It’s really just a love story (MNBAQ, 2021-2023) lui a mérité le titre de finaliste au Prix Videre Création en arts visuels et au David Suzuki Foundation Rewilding Art Prize. Elle est diplômée en arts visuels (MA, Université Laval,2019), et en éducation (MA, Université de Toronto, 2004). Elle est récipiendaire de bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des Arts du Canada.
Les liens et l’histoire des arts écologiques et écologistes ont presque soixante ans. Comment cette convergence s’est-elle réalisée entre écologie scientifique et activisme environnemental ? Pourquoi revenir sur ces œuvres et démarches pionnières ? Car il s’agit moins de plonger dans le passé que de s’émerveiller devant la grande pertinence de ces positions artistiques et de constater combien ces artistes ont marqué les modalités d’action. Ces hommes et ces femmes ont ouvert la voie pour les pratiques actuelles et été visionnaires quant aux conceptions plus inclusives qui emmènent aujourd’hui la nature du côté d’une meilleure écoute et conception du vivant.
Lors de ce moment privilégié, nous présenterons Rivages et Boisés, un projet qui permet au MACBSP et au Symposium de sortir de ses murs. Les artistes Jean-François Lettre (Les Éboulements) et Catherine Arsenault (Baie-Comeau) créeront des œuvres en lien avec deux éléments naturels omniprésents dans notre paysage : le fleuve et la forêt. Ces créations prendront place dans des ateliers mobiles près du quai de Baie-Saint-Paul, là où le fleuve côtoie la forêt, de par la présence d'un boisé.
Venez rencontrer les artistes du 14 au 25 août, du mercredi au dimanche, de midi à 17h.
Nous aurons également la chance d'avoir à plusieurs occasions sur le site des interventions des organismes GUEPE et la Région de la Biosphère de Charlevoix qui partagerons leurs connaissances en lien avec le fleuve et la forêt. Restez à l'affût sur les réseaux sociaux !
Un documentaire sur les projets en architecture verte d’Emilio Ambasz, pionnier dans le débat sur l’impact climatique. Ce film met en lumière comment Ambasz a redéfini la relation entre les humains et leur environnement en créant une architecture émotionnellement résonnante, capable d’améliorer la vie quotidienne et de relever les défis urbains et climatiques. La présentation est suivie d’une période d’échanges.
Green Over Gray: Emilio Ambasz (2023), Italie, 55 min. V.O. Anglais/italien, English/ Italian. Sous-titres/Subtitles : Anglais/English. Réalisation / Director : Mattia Colombo et/and Francesca Molteni
Une co-présentation du Festival international du film sur l’art (FIFA) et du Symposium (SIACBSP)
Rejoignez-nous à la Placette Desjardins pour une soirée immersive dans l’univers des artistes du Symposium, François Quévillon, Adam Basanta et Jeremy Herndl.
En nous inspirant de leurs démarches créatives, nous créerons, ensemble, des œuvres en lien avec la thématique de la soirée. Pour cette soirée, nous créerons des Paysages multiples grâce à la linogravure.
Le 42e Symposium s’est ouvert sur la question de l’art et de l’écologie. Dans le contexte des dérèglements climatiques actuels, la survie des espèces est devenue un défi majeur de notre temps. Depuis plusieurs années déjà, des artistes répondent à cette préoccupation en inventant des manières de créer différentes, attirant notre attention sur l’organisation des écosystèmes, bouleversant notre compréhension du vivant. Comment habiter le monde autrement? Question centrale qu’ont explorée les artistes de cette édition. Quelles sont les avenues, les visions, les moyens incarnés dans leurs œuvres? Comment une approche écologique de l’art peut-elle contribuer à modifier notre vision du monde?